Sa situation, à l'aube de la Révolution française, est donc plutôt confortable pour un Noir vivant dans les colonies. Né esclave en 1743 à Saint-Domingue, il est affranchi en 1776. Une statue à la mémoire de Toussaint-Louverture (1743-1803), ancien esclave devenu gouverneur d'Haïti, révolutionnaire et indépendantiste, a été inaugurée à La Rochelle (ex-port négrier) le 20 mai 2015. Selon les historiens Menier, Debine et Fouchard, son affranchissement se serait produit en 1776[8]. 1802 : Toussaint Louverture by Charles-Yves Cousin d'Avallon, (1769-1840), (notice BnF no FRBNF30282183). Cet apport est décisif dans la reprise en main du Nord de Saint-Domingue par les républicains. La question du rôle de Toussaint Breda dans la révolte des esclaves du Nord en 1791, Un brillant organisateur militaire : l’avènement de Toussaint Louverture, Un éminent politique : de l’opportunisme à la conduite de la Révolution domingoise, 1793-94 : Une conduite pragmatique et séditieuse vis-à-vis des Espagnols ; Jean-François et Biassou, 1794-1797 : Au service de la République française, 1798-1802 : Le « primat » et la cristallisation d’un Nord noir face à un Sud mulâtre, La Révolution domingoise, l’œuvre inachevée de Toussaint Louverture. Le 18 mai 1794, il rallie ainsi le camp républicain sur l’offre du 5 mai 1794 du gouverneur général Lavaux. L'avis du Petit Futé sur STATUE DE TOUSSAINT LOUVERTURE. Par anachronisme (de quelques mois par rapport à sa mort), Toussaint Louverture est très souvent présenté comme haïtien, considérant Haïti comme l'enfant posthume du personnage. Six mois après, la partie espagnole, officiellement française depuis 1795, est envahie par Toussaint. Enfin, un portrait[41] dessiné par Pierre-Charles Baquoy a été retrouvé en 1989 à Port-au-Prince, authentifié et publié par l'historien français Jacques de Cauna dans Haïti, l'éternelle Révolution et reproduit dans Toussaint Louverture et l'indépendance d'Haïti et la réédition critique des Mémoires du général Toussaint Louverture (couverture) par le même auteur. Au centre d’une petite placette, le père de l’indépendance d’Haïti se dresse sur un piédestal. Le général Toussaint Louverture recevant un général anglais. Quand éclate la Révolution française, il prend la tête des troupes noires insurgées de Saint-Domingue. 1938 : Haïti. Il est le héros de l'indépendance d'Haïti. En réponse, le 14 messidor de l'an IX (3 juillet 1801), le général de division Toussaint Louverture promulgue une constitution autonomiste : il se nomme lui-même gouverneur à vie [terme de l'ancien régime] de Saint-Domingue, qui reste terre française, en se gardant la possibilité de désigner son successeur ; si l'esclavage est supprimé, la traite est maintenue et un nouveau servage instauré (attachement des travailleurs à la terre et recours au travail obligatoire possible)[4],[22]. Sabine Manigat, sociologue et politologue, professeure et chercheuse à l’université Quisqueya de Port-au-Prince, résume cette contradiction fondamentale en ces termes : « l’inévitable fracture : le pouvoir contre la liberté, la propriété contre l’égalité, est inscrite dès le début, dans les fondements de l’État louverturien »[5]. Trop progressiste pour Bonaparte, trop réactionnaire aux yeux des cultivateurs, le régime de Toussaint Louverture ne semble satisfaire personne, à l’exception de la nouvelle élite de militaires de couleur, grande bénéficiaire du nouvel ordre. Plutôt que de l'envoyer en procès, on le laisse croupir en prison afin de le briser moralement et physiquement par de nombreuses vexations, humiliations et brimades. Le général Hédouville, supérieur hiérarchique de Toussaint en poste depuis mars 1798, furieux d’une telle insubordination, s’émeut plus encore du contenu de l’accord. Si on peut saluer ses discours encourageant l'égalité au sein du genre humain, la question de l'opportunité de tous ces hommages (dénominations et momunents) antérieurs aux années 2010 et ne tenant pas compte des travaux des historiens, se pose, ne serait-ce qu'à la simple lecture de son projet de société qu'était la constitution de Saint Domingue de 1801 , maintenant justement la possibilité de la traite et instaurant un véritable servage, tel qu'évoqué plus haut dans l'article. L’accord signé entre les deux parties prévoit notamment l’ouverture des ports de Saint-Domingue aux navires de commerce britanniques, alors même que la France est encore en guerre avec la Grande-Bretagne[19]. Il comporte des officiers issus des colonies comme Rochambeau, ou encore des officiers de couleur défaits par Toussaint Louverture (Rigaud, Pétion, Villatte). Selon une étude du chercheur haïtien Fritz Daguillard, seuls deux portraits d'époque semblent assez proches de leurs modèles. Elle est inspirée de la constitution de l’an VIII, notamment pour la prééminence de l’exécutif et du militaire. François-Dominique Toussaint Louverture, à l'origine Toussaint de Bréda, né vers 1743 près du Cap-Français (actuel Cap-Haïtien), et mort en captivité le 7 avril 1803 à La Cluse-et-Mijoux, dans le département du Doubs, en France, est un général et homme politique franco-haïtien[1] d'origine afro-caribéenne. Celle-ci n’arrête pas l’offensive menée par le corps expéditionnaire. La réaction du Premier Consul de France Bonaparte est l’envoi d’un corps expéditionnaire qui doit mettre un terme à l'émancipation domingoise. Si on peut saluer ses discours encourageant l'égalité au sein du genre humain, la question de l'opportunité de tous ces hommages (dénominations et momunents) antérieurs aux années 2010 et ne tenant pas compte des travaux des historiens, se pose, ne serait-ce qu'à la simple lecture de son projet de société qu'était la constitution de Saint Domingue de 1801[31], maintenant justement la possibilité de la traite et instaurant un véritable servage, tel qu'évoqué plus haut dans l'article. Le 6 mai 1802, Toussaint Louverture est contraint de capituler, puis est assigné à résidence dans sa propriété dans l’île. Arrêté et emmené en France, Toussaint Louverture finit ses jours en 1803, incarcéré en isolement au fort de Joux, dans le rude climat du Doubs, sans avoir pu connaître la proclamation d'indépendance d'Haïti le 1er janvier 1804 par son ancien esclave, devenu son lieutenant, Jean-Jacques Dessalines. Si la Révolution porte cet ancien esclave noir affranchi dans les plus hautes strates du pouvoir militaire puis politique de la colonie française de Saint-Domingue, jusqu'à sa chute face à l'armée du général Leclerc envoyée par le Premier consul Bonaparte qui, parallèlement, rétablit l'esclavage (1802), son ascension avait débuté en effet dès l'Ancien Régime par l'exploitation de plantations (voir plus loin). Les émigrés, ces planteurs blancs ayant fui la Révolution, sont rappelés afin, assure Toussaint, de bénéficier de leurs compétences techniques. Considérez son contenu avec précaution et/ou discutez-en. Il est possible de préciser les sections non neutres en utilisant {{section non neutre}} et de souligner les passages problématiques avec {{passage non neutre}}. L’année suivante, l’Espagne capitule. Il est représenté en habit, avec des épaulettes dorées, avec une épée à chaque main. La dernière modification de cette page a été faite le 11 mai 2021 à 13:55. D'autres historiens présentent donc une vision plus contrastée du personnage, nostalgique d’un Saint-Domingue « perle des Antilles », dans lequel il a grandi et prospéré et dont l'opposition au système colonial de l’Ancien Régime serait à nuancer. Il est difficile de faire apparaître a posteriori le maître d'esclaves qu'il fut un temps, comme le chantre de l'émancipation noire. Il est le protégé du gérant Bayon de Libertat, qui lui aurait accordé une « liberté de savane » ; en d’autres termes, il bénéficie de la liberté de mouvements sans l'affranchissement[2]. Devenez Membre pour déposer vos avis, participer au forum et recevoir gratuitement des guides Petit Futé ! Malgré le statut de héros national de Toussaint Louverture, il n’existe pas de juste représentation physique de cet homme. Bernard Gainot parle à ce propos d'une « guerre d'extermination » menée par Toussaint Louverture[20]. Toussaint, informé de cette mesure, s’attelle de son propre chef à l’élaboration d’une constitution, celle du 8 juillet 1801 (Constitution de Saint-Domingue de 1801) , autonomiste et autocratique. ), Voir articles 17 et 75 à 77 dans la section «, The True Likeness of Toussaint Louverture, Jacques de Cauna et Jean-Louis Donnadieu, «, abolition de l’esclavage par la Convention le 4 février 1794, Aéroport international Toussaint-Louverture, Toussaint Louverture et l'abolition de l'esclavage, Toussaint Louverture, la liberté à tout prix, Cellule de Toussaint Louverture au fort de Joux, Mémorial de Toussaint Louverture au fort de Joux, Annales historiques de la Révolution française, Site du programme de cabaret «Louverture meurt en 1803», « Sur les traces de Toussaint Louverture », https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Toussaint_Louverture&oldid=182794463, Général de la Révolution française promu en 1795, Militant indépendantiste dans l'empire colonial français, Article à illustrer Personnalité politique, Article contenant un appel à traduction en anglais, Catégorie Commons avec lien local différent sur Wikidata, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Portail:Révolution française/Articles liés, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, Portail:Politique française/Articles liés, Portail:Biographie/Articles liés/Politique, Portail:Biographie/Articles liés/Militaire, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Le deuxième courant historiographique est animé par l'auteur et diplomate Pierre Pluchon. En mai 1794, Lavaux peut ainsi armer de nombreux cultivateurs avec les 30 000 fusils qu’il avait reçus de la deuxième commission civile. Toussaint utilise alors ses troupes disciplinées d’anciens esclaves pour mater ces révoltes[23]. En 1989, une statue de Toussaint Louverture, révolutionnaire haïtien, a été érigée à Massy place Victor-Schoelcher. Toussaint Louverture s’était entouré, d’après l’historien Bernard Gainot, d’une cour où l’étiquette était de rigueur. Une statue à la mémoire de l'ancien esclave devenu gouverneur d' Haïti, Toussaint Louverture (1743-1803), révolutionnaire et indépendantiste, a été dévoilée mercredi à … Avec la chute de Toussaint Louverture, la Révolution domingoise connaît un coup d’arrêt. Toussaint Louverture reçoit une lettre du Premier Consul Bonaparte. À la suite du coup d’État de Bonaparte, le régime d’isonomie républicaine des colonies a été supprimé. Ses qualités militaires le mènent à développer des ambitions politiques. En récompense de sa loyauté, en plus d’être promu général de division, Toussaint est nommé le 31 mars 1796 lieutenant gouverneur de Saint-Domingue, occupant de fait le second rang derrière Lavaux[18]. Mise en place en mai 2015 à l’occasion de la journée de commémoration de l’Abolition de l’esclavage, elle représente Toussaint Louverture, portant un bicorne avec la cocarde. Certaines mesures prises par Toussaint marquent également une restauration des « valeurs morales ». Il faut attendre la fin de la Révolution haïtienne pour que l’œuvre amorcée par Toussaint Louverture trouve son aboutissement, et qu'il soit érigé pour la postérité en héros national haïtien. Le conflit entre les deux hommes n’est pourtant pas une question de couleur, mais une véritable lutte pour le pouvoir et le contrôle du territoire[18]. Une statue à la mémoire de l'ancien esclave devenu gouverneur d'Haïti, Toussaint Louverture (1743-1803), révolutionnaire et indépendantiste, a été dévoilée ce mercredi à La Rochelle. Toussaint Louverture, chef des insurgés de Saint-Domingue, XIXe siècle. L'historien français du XIXe siècle Antoine Marie Thérèse Métral rapporte qu'« en l'an X, quand la perte de Toussaint Louverture fut jurée, on lui reprocha dans les journaux d’être le descendant d’un roi d’Afrique (voyez les journaux de vendémiaire et de brumaire de ce temps) [6]». Pour autant, il n’est pas impossible que Toussaint ait vu dans la cause abolitionniste l’idéologie qui pourrait lui permettre de survivre politiquement. Ainsi est-il promu lieutenant-général. Le général Leclerc débute par un débarquement simultané dans tous les grands ports en février 1802, suivi d’une offensive pour refouler les rebelles. Malgré une supériorité numérique, Toussaint Louverture est rapidement défait militairement et adopte alors une tactique défensive, pratiquant la stratégie de la terre brûlée. l'Office de Tourisme Intercommunal de Pornic . Mais cette date est ambiguë car fondée sur un acte où il est question d’un autre affranchi : on ne sait donc pas si la date indiquée le concerne vraiment. On sait qu'il n'est pas né libre en Afrique car Toussaint occupait des fonctions de domestique, très certainement de cocher, une faveur qui n’était réservée qu'aux créoles[2]. Antoine Marie Thérèse Métral, et Isaac Toussaint Louverture, Jeremy D. Popkin, Républicanisme atlantique et monde colonial : Saint-Domingue entre France et États-Unis. Les débuts de la vie de Toussaint sont peu connus. Le jardin Toussaint Louverture est inauguré à Paris andre-jean VIDAL Patrimoine 10 mai 2021 Jacques Martial, Anne Hidalgo, maire de Paris, Éric Pliez, maire du 20 arrondissement de Paris, Jean Marc Ayrault ancien Premier ministre, président de la … Buste de Toussaint Louverture au fort de Joux, offert par Haïti à l'occasion du bicentenaire de sa mort. Toussaint Bréda fait ainsi partie des esclaves noirs qui bénéficient, sous l'Ancien Régime, d’une ascension sociale. Plusieurs rues ou lycées dans des villes d'Haïti portent le nom de Toussaint Louverture. Les habitations sont placées sous administration militaire : les officiers de Toussaint, comme Jean-Jacques Dessalines ou Henri Christophe, appliquent de manière militaire les « règlements de culture ». Un corps expéditionnaire est donc formé et placé sous le commandement du général Leclerc. Je certifie également que je suis le détenteur des droits sur les médias proposés. En moins d’une décennie, Toussaint Louverture, chef militaire autodidacte, célébré à la fois par les Noirs et les Blancs, est parvenu à se hisser politiquement à la tête de Saint-Domingue. De ce fait, s'il est certain qu’en 1776 Toussaint est totalement libre, il est probable que son affranchissement remonte à la fin des années 1760 ou au début des années 1770. Cette constitution le nomme gouverneur à vie, et consacre le catholicisme comme religion d’État ; et si, en théorie, elle reconnaît la liberté générale, elle envisage à terme la possibilité de recourir de nouveau à une main-d’œuvre africaine. Pour Toussaint, cela est peut-être une question de survie : être à la tête d’un mouvement discipliné lui est sans doute plus efficace pour protéger sa personne et ses biens qu’être seul face à une horde d’insurgés laissés à eux-mêmes. L’aéroport D. Croix-mémorial à la mémoire de Toussaint Louverture sur le territoire de la commune près du Fort de Joux. Toussaint s’émancipe rapidement de la tutelle des deux chefs historiques du mouvement ainsi que de celle des Espagnols, en entretenant des relations avec le camp français[15]. Immédiatement, Toussaint intervient et le met en déroute. Descendant d'esclaves noirs, lui-même affranchi, il joue un rôle historique de premier plan en tant que chef de la Révolution haïtienne (1791-1802) et devient l'une des grandes figures des mouvements d'émancipation des colonies par rapport à leur métropole. Il serait né esclave dans la colonie de Saint-Domingue, aujourd'hui Haïti, au début des années 1740. Ce n’est donc qu’une fois l’armée française passée à l’offensive, que Toussaint Louverture rallie les abolitionnistes. Elle reprend alors son nom d’origine : Haïti. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. C'est la « guerre du Sud », vue comme un conflit entre la « caste » des Noirs (représentés par Toussaint) et la « caste » des Mulâtres (terme qui désignent les métis, représentés par Rigaud). « En me renversant, on n'a abattu à Saint-Domingue que le tronc de l'arbre de la liberté, mais il repoussera car ses racines sont profondes et nombreuses »[28]. Cette éducation n'aurait donc pas de lien avec ses origines. En juin 1799, Toussaint entre en guerre contre Rigaud. Jean-Pierre Pécau, Fred Duval, Fred Blanchard et Dim. Pourtant, Toussaint n'a été alphabétisé que tardivement, puisqu’en 1779 il déclarait dans un acte ne savoir « ni signer, ni écrire[7] ». L’expédition Leclerc quitte la France en décembre 1801 avec 17 000 hommes, renforcée entre mars et mai 1802 par 6 000 hommes. En 1779, on retrouve Toussaint Bréda à la tête d’une habitation produisant du café au Petit-Cormier et comportant 13 esclaves parmi lesquels un certain Jean-Jacques qui n'est autre que son futur successeur et empereur Dessalines, comme l'a découvert récemment l'historien Jacques de Cauna[9]. Parmi les travaux les plus récents, certains historiens (Jacques de Cauna[2], Philippe Girard[3], Jean Louis Donnadieu[4]) font apparaître par leurs recherches les aspects contradictoires du personnage, lequel exploita des plantations esclavagistes, ne rechercha pas toujours la libération effective des travailleurs noirs et fut adepte d'un pouvoir pour le moins autoritaire (Constitution de Saint-Domingue de 1801). Le premier est l'aquarelle réalisée probablement d'après nature par Nicolas-Eustache Maurin, reproduit en gravure par François Delpech. L’historiographie haïtienne ou encore l’œuvre de l’abolitionniste Victor Schœlcher avaient érigé Toussaint Louverture en modèle de libérateur de l’oppression. La veille de son départ forcé, Hédouville décharge le général André Rigaud contrôlant le Sud de l’île, de toute sujétion à l’égard de Toussaint Louverture. De gauche à droite : Toussiant Louverture, J.L Melenchon, Gaston Monnerville, Paul Loridant, José Pentoscrope, Claude Germon, Alex Garcia Inauguration de la statue de Toussaint Louverture à Massy en 1989 : un hommage aux combattants de la liberté A l’occasion du bicentenaire de la révolution française la municipalité de la ville de Massy et le … En 1795, les Espagnols vaincus signent la paix avec la France et lui cèdent Santo Domingo. La dégradation de leur relation est telle que Toussaint organise en octobre 1798 une révolte populaire forçant Hédouville à quitter l’île. En 1802, le général Toussaint Louverture est transféré en France, où il meurt quelques mois plus tard en prison, mais la roue de l’histoire continue à tourner. Aimé Césaire fait reférence à Toussaint Louverture dans le. Il est représenté en habit, avec des épaulettes dorées, avec une épée à chaque main. Cette forme de servage a été qualifiée par les historiens de « caporalisme agraire ». Il n’empêche que de lourdes pertes sont infligées aux mulâtres du Sud[20] ; les sources rapportent entre 5000 et 10 000 morts, des soldats désarmés pour la plupart[20]. Une fois affranchi, Toussaint prend comme patronyme « Bréda », le nom de l'habitation dont il avait été l'esclave. Son emplacement dans un … Réalisée par l’artiste haïtienne Dominique Dennery, l’œuvre est installée à l’entrée du parc qui porte son nom. Françoise-Élisabeth, dite Eugénie, Tripier Lefranc, née Le Brun (1797-1872). The statue stands atop a three tiered base which is placed in the middle of the Malgré des pertes importantes, les troupes venues de France sont victorieuses, si bien que les officiers de Toussaint, à l’exemple de Maurepas ou Henri Christophe, font tour à tour défection. Il existe deux courants historiographiques au sujet du rôle joué par Toussaint Louverture dans la révolte des esclaves du Nord en 1791. Figure de la révolution du peuple haïtien et de l'abolition de l'esclavage, Toussaint Louverture est mort en déportation au Chateau de Joux le 7 avril 1803. Toussaint dispose d’une armée de 20 000 hommes, répartie entre l'infanterie, la cavalerie et le génie. De l’autre côté du Pont de Pierre, sur la rive droite se trouve le buste de Toussaint Louverture. C’est finalement dans une certaine indifférence que le 7 juin 1802, en dépit des promesses faites en échange de sa reddition, Toussaint Louverture — ainsi qu'une centaine de ses proches — est capturé et déporté en France : il est embarqué avec sa famille sur la frégate la Créole et transbordé au large du Cap-Haïtien sur le Héros qui le transporte à Brest. Depuis 1989, une statue de Toussaint Louverture, révolutionnaire haïtien et premier général noir, trône à Massy (Essonne). Une rumeur raconte, y compris de son vivant, qu'il aurait été le fils de Gahou Deguénon, un prince africain d'Allada. Une escapade bien méritée à Pornic avec Ainsi est rétablie la pompe de l’Église catholique lors de victoires : cette cérémonie d’Ancien Régime glorifiant la lutte contre le protestantisme, a été célébrée lors des succès de Toussaint contre les Anglais. Cet ancien port-négrier avait déjà honoré le révolutionnaire et indépendantiste en nommant en sa mémoire une des promenades de la ville. En récompense de ses services, Toussaint fait partie de la promotion du 23 juillet 1795 permettant l’accès à de nombreux officiers de couleur au grade de général de brigade. Sous son impulsion, la révolution domingoise permet l’instauration d’un nouvel ordre, inspiré du modèle colonial de l’Ancien Régime, mais profitant aux militaires de couleur, surtout aux Noirs. 2 séjours de prestige à remporter (2 gagnants) ! Toussaint n’est pas immédiatement nommé commandant en chef de l’armée de Saint-Domingue en remplacement de Lavaux. D’après l’historien Bernard Gainot, il lui organise une garde disciplinée à l’européenne qui tranche avec la totale désorganisation des insurgés. Toussaint Louverture était Antillais, et son combat a débouché sur la fondation d'Haïti qui revendique à ce titre le personnage (le reste de ses cendres y ont été déposées en 1983), tandis que la France lui rend désormais hommage au Panthéon (inscription commémorative). Ce spectacle est inattendu à la périphérie de cette petite ville, mais Toussaint Louverture serait un fils d’un roi d’Allada.
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